Une rentrée sous le sceau de l’incertitude, fermetures d’école et de maisons des petits

L’actualité récente nous replonge un an en arrière, à la rentrée 2013 marquée par la fermeture de 6 maisons de petits communales, lesquelles accueillent les bambins de 18 mois à 2,5 ans et l’annonce de fermeture de l’école de Villers.
Un an plus tard, c’est la maison des petits d’Houtaing qui ferme et l’accueillante est déjà transférée vers une autre implantation alors que Mr l’Echevin affirmait ne pas être informé d’une telle fermeture dans la presse ce lundi. Mais nous
apprenons aussi ce jour avec stupeur que parents et personnel ont été informés hier soir que l’école de Villers ferme ses portes… ainsi que la maison des petits ! Et ce, sans qu’aucune information préalable n’ai réellement été donnée, ni au
personnel, ni aux parents, ni au Conseil communal lequel doit, en principe, valider ce genre de décisions.

En un an de temps, pas moins de 50% de maisons des petits communales ont été purement et simplement supprimées.

A l’école de Villers, il manquait deux élèves pour maintenir la structure scolaire. Or des enfants auraient été orientés vers d’autres implantations. L’autorité communale n’a en fait que reporté d’un an une décision déjà prise en 2013 et qui avait provoqué des levées de boucliers à l’époque.

Au vu de la situation, nous demandons la convocation en urgence de la Commission enseignement – petite enfance pour faire le point sur la situation et obtenir les chiffres qui auraient déjà du être communiqués.

Nous demandons par ailleurs que les demandes des parents, de se réunir avec le P.O communal et d’obtenir une information claire quant à la situation de l’école fréquentée par leurs enfants soient rencontrées, ce qui ne fut pas le cas
jusqu’à aujourd’hui dans certaines écoles. Il en va de même pour le personnel qui est en droit de savoir à quelle sauce il va être mangé et d’obtenir un réel soutien de la part du pouvoir organisateur communal.

Ces décisions confirment la volonté de réduire les dépenses dans le secteur de l’enseignement et de l’enfance qui « coûte trop cher », principal argument avancé par l’autorité communale quand il est question de ce secteur. Il s’agit d’une question de choix politiques : pour Ecolo, l’enseignement communal et l’accueil de la petite enfance ne peuvent continuer à être une variable d’ajustement à l’adoption de chaque nouveau budget. Nos écoles communales sont dynamiques et nous attendons du PO communal qu’il assure la concertation et valorise l’enseignement communal. Et de la majorité, que ses
choix pour l’accueil de la petite enfance et l’enseignement soient clairs et annoncés.

Saskia Bricmont
Conseillère communale

Laurent Delvaux
Secrétaire politique