L’échange de mails qu’Écolo-Ath publie laissera stupéfaits les Athois et les Athoises qui croyaient avoir obtenu gain de cause après s’être mobilisés contre la relance de la production de sels de plomb à Flaurea Chemicals.

« La procédure doit suivre son cours. »

Un échange de mails entre Flaurea et la Région Wallonne en dit long sur les véritables intentions de l’entreprise.

« Comme déjà confirmé à la commune, la demande de permis n’est pas retirée et la procédure doit suivre son cours. » C’est en des termes très clairs qu’un manager de Flaurea Chemicals répond le 20 juillet dernier au fonctionnaire de la Région wallonne qui s’informe des intentions de l’entreprise après « l’annonce faite par le Bourgmestre à la télé locale ». Voilà une information qui remet en cause tout ce qui est dit depuis deux mois sur le sujet.

Dans cette affaire, les faits troublants se succèdent. On sait déjà que l’entreprise a fait l’objet d’un avertissement de la Région wallonne pour avoir utilisé sa ligne de production de plomb sans autorisation. Lors du dernier conseil communal, en réponse à notre interpellation, le Bourgmestre confirmait que Flaurea Chemicals n’avait pas encore demandé le retrait de sa demande de permis, mais que tout cela n’était en rien la faute de l’entreprise mais plutôt celle des agents de la Région wallonne à Mons. Selon les dires du Bourgmestre en Conseil communal, la situation devait être régularisée dès vendredi dernier, veille de Ducasse. Depuis, rien n’est venu confirmer cette promesse.

Le numéro d’enfumage a assez duré

Pour Ronny Balcaen et Jessica Willocq, conseillers communaux, « nous sommes bien loin des propos rassurants tenus le 7 juillet dernier lorsque Marc Duvivier annonçait urbi et orbi le retrait par l’entreprise de la demande de permis. Près de deux mois plus tard, rien n’est réglé. On ne dit pas la vérité aux gens. Nous demandons que le Bourgmestre, l’échevin de l’Environnement et le patron de Flaurea Chemicals confirment très rapidement dans une déclaration commune le retrait de la demande de permis. Le numéro d’enfumage a suffisamment duré. »

Flaurea : qui (ne) dit (pas) la vérité ?

Flaurea : le numéro d’enfumage a assez duré

L’exploitation du plomb par Flaurea réellement abandonnée?