Jardiner ma ville
Conseil communal du 18 novembre 2019 – ATH
Intervention de Laurent Delvaux, conseiller communal sur la Charte « Jardiner ma ville ».
Vous vous en doutez, la charte « Jardiner ma ville » enchante le groupe Ecolo.
Mais tout d’abord, peut-être est-il utile de rappeler que « Jardiner ma ville », contrairement à ce que pourrait laisser supposer ce libellé, concerne aussi l’ensemble de nos villages. Car ce n’est pas parce que 80% de la surface de l’entité athoise est constituée de terres agricoles que les 20% restants sont localisés exclusivement dans le centre ville. Il y a notamment aussi pas mal d’espaces publics ruraux qui mériteraient également d’être davantage végétalisés, ne l’oublions pas.
Dans le contexte climatique et environnemental que nous connaissons actuellement, faire la part belle à la flore a évidemment tout son sens. Car sans entrer dans les détails, en plus d’assainir l’air que l’on respire, nous savons que les plantes ont la faculté d’accroitre la perméabilité des sols et donc de faciliter l’absorption des eaux en cas de fortes pluies.
Les arbres sont quant à eux de véritables systèmes d’air conditionné lors des périodes caniculaires que nous connaissons malheureusement de plus en plus souvent.
Végétaliser l’espace public c’est aussi donner un sérieux coup de pouce à la biodiversité déjà bien mise à mal par la pollution, les monocultures et l’urbanisation galopante. En donnant plus d’espace à la flore, on offre par la même occasion le gite et le couvert à de nombreux insectes et oiseaux, lesquels à leur tour faciliterons la pollinisation et feront ainsi entrer notre espace public dans un cercle vertueux de développement de la biodiversité. Ce qui, sans l’ombre d’un doute, réjouira aussi les apiculteurs.
Par ailleurs, jardiner ma ville c’est aussi lui apporter une touche de gaieté, en apportant des couleurs et des formes organiques qui adoucissent les traits parfois agressifs des éléments minéraux de nos murs et voiries.
Et puis peut être, pourrions nous, par le biais de la végétalisation, contribuer à renforcer l’identité paysagère de notre entité. Nous pourrions nous pas, par exemple en collaboration avec le Parc Naturel du Pays des Collines, sélectionner certaines espèces végétales indigènes qui mériteraient d’être privilégiées afin de souligner l’identité, la singularité de notre belle région ?
Bref, vous l’aurez compris « Jardiner ma ville » m’enthousiasme fortement, je voterai bien évidemment en sa faveur et vous invite à m’imiter.