Le Conseil communal approuve les propositions de la Commission Consultative du Folklore au sujet du diable de la Barque des Pêcheurs napolitains et du diable Magnon. L’intervention d’Esther Ingabire, Cheffe de groupe Ecolo au Conseil communal du 23 mars

 

Ce n’était pas si simple

« J’aimerais commencer mon intervention par remercier l’Office du Tourisme, la Maison des Géants, la Maison Culturelle et les facilitateurs et facilitatrices pour le travail effectué.

C’est une bonne nouvelle d’être arrivé à un consensus et que la Commission consultative du Folklore ait pu dégager une solution qui est aujourd’hui soumise au vote de notre conseil communal. Ce n’était pas si simple.

En effet, lors de la première réunion, je me suis demandée si nous allions arriver à un résultat. Ce qui était sûr, c’est que tous les membres de la Commission étaient motivés pour aboutir à une solution et retrouver une ducasse sereine et festive comme nous en avions l’habitude avant 2019.

 

La question n’est pas nouvelle

La question du Sauvage/Diable n’est pas nouvelle. Dans les années 60 déjà, Claude Nasdrovisky alors échevin de la Culture se posait la question de savoir comment le groupe de la Barque des Pêcheurs Napolitains et son Sauvage étaient perçus par les personnes extérieures. A l’époque, il évoquait les étudiants boursiers africains de l’école d’agronomie même si cette question se posait déjà à la sortie de la seconde guerre mondiale. Comment allaient réagir les GI’s qui nous avaient libéré ?

 

Un travail collaboratif et participatif

En tant qu’observatrice à la Commission, j’ai constaté que ce travail collaboratif et participatif a été un vrai exercice de participation citoyenne. Cela a donné l’occasion de se poser des questions, se remettre en cause. Qu’est-ce qui est acceptable pour l’un et l’autre ? Quelle est la ligne à ne pas franchir ?

Le plus compliqué a sans doute été pour le groupe de la Barque des Pêcheurs Napolitains. Il faut saluer leur investissement et leur collaboration dans ce processus. Eux aussi, comme tous les acteurs et les actrices de la Ducasse avaient envie de retrouver des temps plus festifs et plus sereins.
La Ducasse appartient aux athoises et aux athois et nous voulons tous pouvoir profiter de notre week-end.
Nous avons devons faire notre deuil du label de l’UNESCO mais nous restons patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie Bruxelles. Un jour viendra peut-être où nous nous reposerons la question de la reconnaissance par l’UNESCO.

Et maintenant, profitons pleinement de notre Ducasse.
Nous comptons sur nos actrices et acteurs pour rendre cette fête pleinement joyeuse.